Lorsque l’on pense tourisme, on pense rapidement à avion. Le choix du transport change la durée du voyage… Si vous voulez aller jusqu’au Népal en vélo, à la marche ou en avion, le temps pour s’y rendre sera sensiblement pas le même. -> donner plutôt des chiffres croisières et avion train etc etc….
S’il y a une chose dont nous sommes tous au courant, c’est que l’avion, ainsi que les bateaux de croisières sont des transports extrêmement polluant. La voiture représente également une grosse charge de dépense CO2. Cela est particulièrement véridique pour les personnes qui utilisent quotidiennement ce moyen de locomotion en plus de vivre un niveau de vie plus luxueuse. Les voyageures nomades vivant dans leur voiture et consommant des aliments sains et respectueux de la nature, ne sont donc pas des “pollueurs”.
Mais alors quels sont les alternatives?
Prendre l’avion or not.
Voici ce que je retrouve souvent dans les articles.
- partir plusieurs mois
- faire du stop
- partir à vélo
- NE PLUS PRENDRE L’AVION
C’est vrai cela serait un idéal. Pour être plus réaliste tu aimes voyager, surtout partir en vacances mais de là à poser plusieurs mois, devoir refaire des recherches d’emplois au retour ou qu’importe, non! Ou, parfois pour X ou Y raison, il est tout simplement impossible de partir plusieurs mois (copain-copine, famille, emploi, etc).
En ce qui concerne, tout le monde n’a pas envie, ou trouve de l’intérêt à faire du stop. Et tant mieux si certaines n’ont pas peur de le faire seule, il y a des activités ou choses qui nous fait peur. Et si la peur est trop forte ou fait appel à un traumatisme, il ne vaut mieux pas forcer.
Tu aimes faire ton fitness 3-4X par semaine. Néanmoins, se faire un trip à vélo sur plusieurs semaines, euhhhm ouais, non.
Toutes ces solutions sont : NE PRENEZ PLUS L’AVION C’EST MAL!!!!
Cette méthode ne marche pas, les plus rebelles d’entres nous seront encore plus émoustillé de prendre le dit transport montré du doigt. N’y a t il vraiment aucun moyen de pouvoir prendre l’avion et de profiter de ces vacances BIEN MERITEE? Sans se mentir, la grande force de l’aviation, est des prix intéressants et ouverts à un large publiques. Le deuxième point non négligeable est une vitesse inégalée. Contre cela c’est un peu difficile de rivaliser…
Voici quelques idées différentes pour réduire son empreinte écologique au niveau du transport:
- Trouver ce qui est viable pour soi
Qu’est ce que je suis d’accord de sacrifier dans ce domaine pour pouvoir ralentir le réchauffement sans que cela me donne trop d’effort? Je pense que faire des efforts est possible, ou nécessaire. Chacun est toutefois libre de choisir dans quel domaine et de quelle manière il souhaite contribuer un peu au changement…
- Choisir un mode de transport ultra polluant et ne pas les cumuler
C’est à dire, de mon point de vue, prendre l’avion 1 fois par année pour aller passer 2 semaines de vacances quelques part, pourquoi pas! Par contre, peut être ne pas investir dans ce cas dans une voiture ultra polluante, full diesel, l’utiliser un max. A contrario, si on veut une belle voiture incroyable avec un max d’option et de gadget, éviter de prendre l’avion sauf cas de force majeur en préférant partir dans des destinations plus proches et moins polluantes. Ou encore à la place de faire une croisière qui représente également une dépense d’énergie démesurée.
- Réfléchir à ce dont on a envie
Qu’est ce qui me plait dans le fait de partir? Pourquoi aller ailleurs me plait tant?
Pourquoi l’herbe est toujours plus verte ailleurs?
Petite anecdote qui me fait souvent sourire violemment. Pendant quelque chose comme 1-2 ans je ne voulais absolument plus vivre en suisse, genre la suisse ça craint, je préfèrerais être toujours en train de voyager parce qu’ailleurs c’est tellement mieux. Mes amies ont toutes essayés à leur manière de me faire comprendre que je devais apprendre à comprendre que la suisse était génial et que y avait pas mieux. C’était parfois les mêmes qui se sont énervées et qui ont quasiment pété un câble lorsqu’après le Covid-19 elles ont su qu’elles ne pourraient plus prendre leur avion comme bon leur semblait pour des citytrips + voyage à l’autre bout du monde…Soyons congruant. Voyager proche peut être super satisfaisant. Il y a aussi des plages super belles en europes, sauvages et sans touristes. Pour le côté dépaysant tester de nouvelles chose pendant ses vacances est très dépaysant.
- Qu’est ce que j’apporte/gagne à la population locale en allant très loin
Est ce que je suis vraiment intéressée par la culture ou juste par le fait de dire que j’y suis allée? Est ce que je m’intéresse vraiment au pays? A la culture? Qu’est ce que j’apporte vraiment à ces gens ? (me dite pas de l’argent c’est souvent TOTALEMENT FAUX!) Qu’est ce que je gagne des rencontres faites là-bas avec la population (si t’en t’es qu’il y en ait eu)? Si vraiment il y a des facteurs très très important pourquoi pas.. autrement est ce que partir 1fois de cette manière tous les 2-3ans serait éventuellement envisageable.
- Sortir de sa zone de confort
Partir chaque année en Asie au même endroit c’est rassurant, c’est les vacances certes. Partir différemment s’essayer au parapente, faire un interrail, tester le stop avec quelques potes, c’est éventuellement stressant et flippant. Par contre les souvenirs, eux seront inoubliables. Ce n’est pas parce que l’on devient adulte qu’on ne pourrait plus partir sur un coup de tête pour aller voir un artiste, dans le pays voisins. Ronfler et baver sur l’épaule de son voisin lors d’un trajet en bus un peu, trop long. Rencontrer des gens improbable, et avoir des anecdotes super drôles à raconter au retour.
- Trouver du sens à ses vacances
Trouver un sens à ses vacances, c’est peut-être se poser la question sur trouver le sens de sa vie en règle général. Pourquoi est ce que je reste complètement accrochée sur mon envie de voyager de cette manière sans me poser outre question? Pourquoi est ce que je me braque de la sorte lorsque quelqu’un me fait une remarque sur de temps libre en dehors du boulot? Est ce une fuite ? Qu’est ce que je cherche en partant? Qu’est ce qui me rempli tellement quand je rentre d’un long courrier?
Voilà quelque piste, pour la réduction de son impacte. Comme quoi, mis bout à bout, cela n’empêche pas de partir, ou de s’amuser, ni de pouvoir relâcher la pression. Alors peut-être t’ai-je convaincu que c’est faisable de réduire un peu, sans avoir l’impression d’avoir passé d’un repas gargantuesque à la miche de pain rassie sans saveure.