En route pour le changement – diminution des gaz à effet de serre
Le but de cet article n’est clairement pas de te culpabiliser sur ta manière de vivre, mais plutôt une réflexion sur le sujet.
* un sujet que nous apprenons dès l’enfance *
Voilà. Encore un jour où les médias parlent de tous les méfaits du Dyoxide de Carbone sur notre planète et nous fait culpabiliser atrocement sur nos dépenses quotidiennes de CO2. Cette culpabilité ne me quitte pas depuis des années. Déjà à l’école, certains profs étaient hyper alarmiste sur l’état actuelle de la terre. Nous avions appris que nous consommions l’équivalent d’une terre et demi voir plus par personne. Chouette chouette, j’ai onze ans et on me dit que tout part en vrille. En vieillissant, rien ne s’est amélioré, il y a de plus en plus de pollution avec l’avancée technologique, et, à côté de cela, de plus en plus de marche pour le climat. Les gens vont donc dans les rues pour manifester, puis durant leur temps libre, ils prennent l’avion pour un petit week-end. Ils te regardent de travers parce que tu ne milite pas, et s’envoie des snapchats et leurs localisations par whatsapp pour se retrouver.
* un monde en pleine vitesse *
On est dans un monde de dingue, les uns critiques les autres par leur manière de vivre avant même de se poser la question de ce qu’ils font eux-mêmes. La critique est toujours la même. Arrêter de prendre l’avion, manger vegan et créer le maximum fait maison (ou DYI – Do It Yourself – pour les plus cool). Oui, sauf que non. J’ai un caractère qui fait que je n’aime pas suivre les modes et je n’aime pas qu’on me dise quoi faire, on est dans un monde qui se veut libre alors pourquoi devoir l’accepter? En plus, je travaille à 100%, franchement durant les 4-5 semaines de vacances “accordées” et la pression qui se fait de plus en plus tenace, je n’ai pas envie de découvrir mon pays ultra cher, je veux pouvoir partir en voyage et faire comme je veux.
* l’implication des médias *
Les médias rabâchent constamment les mêmes messages: On consomme trop de CO2! ce n’est pas bien! La terre se meure! et dans le même temps, ils font passer les personnes qui souhaitent vivre autrement pour des marginaux ou des hippies, vivant dans la crasse et dans la pauvreté. d’autres revues plus scientifiques donnent des chiffres. Totalement irréalistes et irréalisables. Un enfant nés en 2016 – 2017 devrait consommer 2 tonnes de CO2 par année. Cela représente de réduire par 3 voir 4 fois la consommations d’énergie utilisées actuellement. En gros, cela serait la consommation d’une personne vivant en montagne dans une hutte, et qui trouve le 90% de ses besoins dans la nature, sans avoir besoin de le transformer.
* un raz-le-bol généralisé *
C’est bon, la coupe est pleine! J’ai compris que la terre n’allait pas bien, et que le monde part en poil de couille de chameau! Mais qu’est ce que je peux faire alors? Concrètement sans avoir à vivre complètement à côté de la société? Est-ce que les petits efforts ne représenterait pas déjà une amélioration? Est-ce que je devrais du coup brûler ma vie de tous les côtés parce que je ne veux pas d’enfants? Toutes ces questions sans réponses claires, finissent parfois à me lasser du sujet.
* les différents types de personnes face à ce sujet *
Quand je parle avec mes amies et mon entourage je me rends compte de comportement qui reviennent fréquemment:
- Les égocentriques: « Autant vivre à fond sa vie tfason on va mourir avant donc c’est pas si important. »
- Les pessimistes: « A quoi bon faire des efforts si de toute manière la terre ne se relèvera pas? On a déjà dépassé depuis longtemps le point de non retour de toute manière. »
- Les optimistes: « Faisons des actions concrètes au maximum, on peut encore changer la tendance. »
- Les sens avis: « Je vais tenter de faire au mieux et on verra bien! »
* le choix du sans avis *
Je suis adepte du sens avis. On ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer et autant faire ce que l’on peut. Avec de la chance on pourra renverser la tendance, ou du moins la limiter. Dans le pire des cas, ma foi cela ne marchera pas mais au moins j’aurais essayé. si j’essaie, je veux faire le maximum possible, mais sans non plus mettre mes besoins, aspirations, rêves et envies de côté. Vivre seule dans un bois à manger des maigres larves, faire de la cueillette de plantes et boire l’eau directement d’une gouille boueuse. Non merci. Par contre il y a une multitude d’autres choses que je peux faire pour réduire drastiquement l’émission de CO2. et dans la liste, il y a peut être des choses que tu peux faire toi aussi.
- Commande de panier de fruits et légumes auprès des prestataires locaux
- Jardinage
- Utilisation de produits de beauté et de soins réutilisables ou biodégradables
- Travailler plusieurs années pour pouvoir voyager plusieurs mois ou à terme plusieurs années
- Limiter la voiture pour des transports non essentiels
- Favoriser les déplacements à pied, à vélo ou en transports publiques
- Bénévolat
- Diminuer la consommation d’énergie dans le quoditien à la maison chauffage, ne plus utiliser la climatisation dans la voiture
- Acheter uniquement des biens essentiels et acheter du second main si possible
- Tenter la débrouillardise et créer, rafistoler et bricoler
* En bref *
Bien évidemment ceci est très personnel. le sujet de l’écologie, de la décroissance, étant super vaste, il n’y a malheureusement pas un seul aspect qui doit être pris en compte pour un changement mais une accumulation de plusieurs facteurs qui, mis bout à bout, permettront éventuellement de changer la société et de ralentir les dégâts causés par les activités humaines.